Crispée sur sa chaise, dans un espace sombre et figé, le personnage mis en scène semble épinglé dans un temps mélancolique, reflétant au spectateur ses propres angoisses. Mais cette photographie aborde un second sujet. Reprenant certains codes de la peinture, elle tend à mettre en évidence le lien fort existant entre ces deux médiums comme empreinte du réel, inversant d’une certaine façon l’instant référentiel. Cette volonté justifie notamment le choix d’un format qui pourrait s’apparenter au tableau.