L’attente devient le réel sujet du récit de ces deux triptyques photographiques, où transparaissent en filigrane les attitudes des femmes dépeintes par Edward Hopper, qui narre, au-delà d’une histoire américaine, un fort sentiment de morosité et de mélancolie. L’espace de l’appartement se révèle être une sorte de projection de l’espace mental du personnage, écaillé et froid, vacant.